BELLE à tout PRIX ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la société actuelle, la beauté est un atout majeur vers la réussite sociale et professionnelle.

 

En France et dans certains autres pays occidentaux, une vague de contestation apparait depuis plusieurs années afin de revendiquer l'acceptation de soi.

Si cet état d'esprit se répand en occident, une autre partie du monde voue un culte à une beauté très standardisée : En Asie, la femme ( encore grandement considérée inférieure a l'homme) doit répondre à des critères de beauté physiques bien plus pointus que l'on ne saurait l'imaginer: un corps évidemment mince mais contrasté avec une poitrine opulente, un visage ovale avec la "V line", de grands yeux, une peau parfaite, un petit visage, etc.

 

Face à ses exigences, de nombreuses femmes asiatiques, aisées, n'hésitent pas à passer par la case bistouri pour remédier à leurs (sois disant) défauts physiques. C'est pour cette raison que de nombreuses enseignes de chirurgie esthétique voient le jour, notamment en Corée du Sud, pour répondre à une demande toujours plus importante. 

 

 

Pourtant, tout le monde n'a pas accès à la table d'opération, ce qui offre  notamment pour les designers japonais (connu pour leurs inventions décalées) , la possibilité de créer d'autres alternatives à faible cout. On voit alors apparaitre des objets pour le moins... étranges.

 

 

 

 

Cette sorte de masque permet par exemple d'affiner le visage. Il se porte la nuit (ou en tout cas quand personne n'est susceptible de vous voir).

 

 

 

 

 

Cette pièce en silicone augmente le diamètre de la bouche et grâce à une gymnastique quotidienne, permet au final de muscler et donc d'affiner la mâchoire.

 

 

 

 

Bon, ca tiraille, ca picote et ce n'est pas très agréable, mais après tout "il faut souffrir pour être belle"  non?

 

 

"RIDICULE" 

C'est le mot qui vous vient en tête? 

C'est également celui de  EVIJA LAIVINA, une photographe originaire de Lettonie.

L'artiste, à travers son projet BEAUTY WARRIORS critique les standards de beautés élevés posés par les sociétés orientales.

 

L'artiste achète sur Ebay les gadgets fabriqués en Chine qui assurent un résultat similaire (en théorie) à celui de la chirurgie esthétique.

Pourtant au delà du rire, les visuels sont graves et dures. Ils sont effrayant sur certaines aspects, s'apparentant à de veritables accessoires de film d'horreur.

 

 

 

 

 

Le masque de Hannibal Lecter comme nouvel objet de beauté?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La photographe choisit des modèles possédant ces "fameux" défauts à corriger pour les mettre en scène avec un objet farfelu censé répondre à son besoin. 

De la tristesse se dégage de son travail comme pour signifier:

 

"Ces femmes sont prisonnières de leur société, et ça, c'est triste"

 

 

Vous pouvez retrouver le reste des photographies sur le site de l'artiste

Juste ici

 

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